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Liberté conditionnelle

Auteur: DORMOND, Hélène
ISBN: 978-2-940486-79-3
Date de parution: 29/07/2016

Plage de prix : 11,00 CHF à 25,00 CHF

UGS : ND Catégorie :

Magali, célibataire un peu perdue, se dévoue à autrui. Elle accueille famille ou animaux en détresse, se préoccupe d’écologie et de la défense des défavorisés.

Matthias, quant à lui, trouve son bonheur dans l’adrénaline: la vitesse, la musique et le sport sont ses raisons de vivre.

Les excès de Matthias l’ont conduit à l’hôpital où Magali travaille et leurs itinéraires se croisent. Où mènera la confrontation entre le naturel inquiet de Magali et l’extrême insouciance de Matthias?

Avec humour et lucidité, ce récit aborde, au fil des diverses péripéties traversées par ces personnages, la question des possibles façons de mener son existence et les incidences des choix que chacun de nous est amené à faire.

 

Revue des médias

  • Hélène Dormond à la rencontre des élèves qui ont étudié « Liberté conditionnelle »

Lire « Liberté conditionnelle » (2016, éd. Plaisir de Lire) avec nos 2 classes d’ados, leur faire rencontrer l’auteure dans un partage revigorant, puis, au terme de l’échange, les voir se rassembler auprès d’elle avec la ferme intention d’obtenir une dédicace : merci, Hélène​, pour ce moment magique. (Pascal Houmard – enseignant de français dans un collège de Suisse romande)

  • Le journal d’Oron, 1er décembre 2016

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  • La Liberté, 3 septembre 2016

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  • L’Hebdo, 25 août 2016

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Sept ans. L’âge de raison. Une étape symbolique. La révolution d’un cycle. Terme de la ligne, départ pour une autre voie, que je ne me souhaite pas de garage. Mes quelques affaires personnelles sont rassemblées sur la table. Je les introduis dans mon sac, une par une, en prenant soin de ne rien froisser. Avant de refermer mon bagage, je vérifie encore, sous les yeux de Thomas, le gardien, que l’inventaire est complet. Puis je jette un dernier coup d’œil sur la pièce triste et grise. Une serpillière oubliée traîne dans un coin du local aussi chichement meublé qu’une mâchoire de nonagénaire. Je la ramasse, la plie inutilement en quatre et cherche du regard un seau susceptible de l’accueillir. Finalement, ne sachant qu’en faire, je la repose sur le sol.
– C’est bon, on peut y aller, j’ai tout!
Nous empruntons un couloir pour quitter le quartier des femmes. J’entends encore, au loin, les pleurs d’un bébé et la comptine que sa mère lui chante pour le calmer. Pauvre Anna, elle n’aura pas fini de purger sa peine quand son fils aura dix-huit mois. L’idée du gamin placé en foyer jusqu’à la libéra- tion de sa maman me serre le cœur. Tout comme l’image de Valentine, qui vit si mal sa privation de liberté et en a encore pour quelques mois. Une gen- tille fille, trop naïve, prête à plonger seule et à payer le prix fort pour couvrir son mec.
À notre entrée dans le secteur hommes, des cris s’élèvent, on entend des coups frappés contre les barreaux. Sans le vouloir, Tom hâte le pas. Un bleu, il n’a pas encore eu le temps de se faire à l’ambiance de poudrière qui règne ici. Pour autant qu’on s’y fasse un jour.
Sept ans... Autant dire un bail. Et son point final. Difficile de réaliser.

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