P. DE GRANDI, YXSOS ou le songe d’Ève

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Une grippe mortelle a touché la ville, puis s’étend sur le monde entier, profitant des transports aériens pour se propager. Chose étrange, cette pandémie ne touche que les hommes, menaçant l’équilibre démographique du monde. Un groupe de chercheurs est réuni sous la responsabilité du professeur David Wise. Ils vont tenter de trouver l’origine du fléau, qui semble bien criminelle, et l’enrayer sans plus tarder. Sur fond de luttes entre les genres et de recherches génétiques, sauront-ils trouver la voie d’un nouvel avenir pour les êtres humaines?

D’un réalisme précis et convainquant, richement documenté sur la science moderne, ce roman offre aussi un suspens puissant à celui qui le découvrira.

Avec YXSOS ou Le Songe d’Eve, l’auteur déroule une intrigue effrayante et inédite tout en questionnant subtilement les rapports hommes-femmes. Et s’il aborde ce sujet avec tant d’empathie, de tendresse et d’humour, c’est très certainement parce qu’avant d’être écrivain, il est gynécologue…

Pour en savoir plus, rendez-vous sur le blog d’Yxsos

Retrouvez le vernissage d’YXSOS en images (cliquez ici pour afficher la galerie) et en vidéo  !

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La couverture de "YXSOS".

Science-fiction

2011, Plaisir de Lire

264 pages

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Revue de presse:

  • Génération Plus, décembre 2011

  • George magazine n°4, juin-octobre 2011:

  • Blog Fattorius, 28 juin 2011:

  • Gauchebdo, 24 juin 2011:

  • 24 Heures, 31 mai 2011:

  • 24 Heures, 21 mai 2011:

6 réflexions sur “P. DE GRANDI, YXSOS ou le songe d’Ève”

  1. YXSOS ou le songe d’Ève est un roman d’anticipation provoquant qui soulève des problématiques scientifiques et philosophiques intéressantes. Les hommes en particulier vont trembler à sa lecture et se poser la question: « Sommes-nous vraiment indispensables »?

  2. Je viens de terminer ce roman d’un genre nouveau (tellement que je ne sais pas si roman est le bon terme ? thriller? roman d’anticipation ? suspense ?).
    Je suis enthousiasmé par la thématique, c’est vraiment très frais (et vraiment terrible), un peu moins peut-être par le style qui manque à mon goût de descriptions pour se plonger dans la réalité folle de la situation. Mais n’est-ce pas simplement ce que l’auteur souhaite, se focaliser, non sur la situation et ses détails, mais sur le ressenti de ses principaux acteurs ?

    Deux perles :

    « Des rafales hurleuses brossaient les arbres à contre-sève. » (p.29)

    et

    « Sortis de l’espace confiné de leur compartiment, ils respiraient amplement une atmosphère rafraîchie et un peu épaissie par l’humidité : un sorbet de nuit, assorti de quelques bouffées ferreuses provenant du train et mêlées aux senteurs de la terre. » (p.124)

  3. Certains films ont le don de plonger une salle de cinéma dans le silence, comme transie … les âmes remuées se laissant bercer, labourer par la musique prolongeant les images, sons et ressentis … pourvue qu’elle ne finisse pas! Tel est l’espace infini rempli de silence et d’interrogations dans lequel Yxsos peut nous plonger après lecture de ses dernières lignes: L’homme nouveau … « Peut-être en avez-vous déjà rencontré »?

    L’auteur, bien plus que d’être médecin, nous parle à l’évidence d’abord en tant qu’homme dans ce roman-thriller-suspens (je suis d’accord avec Martin que c’est difficile d’attribuer cette oeuvre à un genre), ceci avec beaucoup de finesse et de sensibilité. On a envie d’être femme face à Yxsos.

    Mais c’est là qu’en tant que femme je me pose une question fondamentale. Quelle est la contribution de la femme à l’évolution des rapports entre les genres. L’homme ne peut pas à nouveau s’attribuer le rôle du seul acteur ayant influencé l’histoire. Une fois Dieu, une fois bourreau. Mais de nouveau pas de femme! Si les femmes savent faire tout ce que les hommes savent faire, et souvent même mieux, si pendant des siècles elles étaient les gardiennes des foyers, responsables d’élever leurs fils et filles, si elles ont la communication plus facile et un accès plus aisé au monde occulte, comment se fait-il qu’elles aient permis cette évolution d’avoir lieu. Est-ce que la seule différence de la force musculaire et de l’instinct guerrier-chasseur face à celui de gardienne de foyer suffisent pour l’expliquer? La guerre des genres est loin d’être résolue, et après s’être à juste titre émancipée, la femme tout comme l’homme doit aujourd’hui trouver comment elle y contribue encore et comment y remédier. Est-ce qu’Yxsos nous donnerait une piste à approfondir, l’Amour?

    1. Je ne suis pas tout à fait sûr qu’YXSOS nous propose l’amour comme solution au problème de genre. Yxsos en tant que personne (cf. dernier chapitre) est, plus que le résultat d’un amour, le résultat d’une manipulation génétique. C’est une solution beaucoup plus objective, radicale et efficace que l’amour idéalisé, … mais vous avez raison, est-ce mieux ?

  4. En fait je ne pensais pas à l’amour entre Marie et David, mais aux qualités suggérées de la personne de YXSOS, homme nouveau, qui a de la descendance dans les deux genres réunissant les ingrédients caractéristiques de l’Amour avec le grand A, le seul à pouvoir réunir ce qui est séparé. Il est en effet improbable qu’un être aussi évolué résulte d’une manipulation génétique. Alors comment allons-nous faire concrètement, nous à qui le problème se pose non pas en théorie mais sur le terrain …?

  5. En connaissant bien l’histoire qui nous lie les uns aux autres, partir non pas dans un esprit d’opposition, mais dans une idée de complémentarité, chacun des genres acceptant une part des caractéristiques de l’autre en soi et cherchant à avancer sur le chemin de la vie du mieux possible, en étant pleinement conscient qu’un jour elle s’arrête.
    Vaste programme, isn’t it ?
    Ce livre nous rendrait-il un peu plus sage, à l’image de Marie 😉

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