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London Docks

Auteur: MAY, Catherine
ISBN: 978-2-940486-88-5
Date de parution: 23/10/2017

Plage de prix : 11,00 CHF à 25,00 CHF

UGS : ND Catégorie :

Durant les années 1980, les Docks de la ville de Londres sont encore en friche, avant un remodèlement qui en fera une partie intégrante de la cité. Ces bâtiments abandonnés à leur sort sont le repaire idéal de tous ceux qui veulent rester cachés.

Lynn Armitage, inspecteure du district de Tower Hamlets, est amenée à y enquêter lorsque sont découverts des cadavres attachés dans un face- à-face horrifié. Les meurtres se succèdent, avec en marge des graffitis sombres. Quel est ce serial killer artiste ?

La folie, la douleur et la rage contenue de l’auteur des crimes emmènent le lecteur dans les méandres et les odeurs des Docks et de l’hôpital psychiatrique de Warley. Comment percer la psychologie d’un psychopathe au fur et à mesure que l’enquête laisse percevoir des bribes d’un passé douloureux où les tréfonds de l’âme humaine se confondent avec une toile aux reflets bleu sombre? Récemment arrivée à Londres, Lynn Armitage n’aura d’autre choix que de plonger dans ces questionnements pour y résoudre cette tortueuse enquête.

Revue des médias:

5 décembre 2017 : Magazine Générations

« Passe encore qu’il ait assassiné sa soeur, mais les autres? » La logique incongrue de cette remarque entre deux enquêteurs en dit long sur le stress qui sous-tend leur travail, tandis que les découvertes macabres s’accumulent et que le mystère s’épaissit. Car dans les anciens docks de Londres, à l’abandon, en cet été 1982, sévit un tueur aux méthodes sinistres. L’équipe de policiers a un atout : Lynn, une jeune inspectrice à l’odorat maladivement développé. Le lecteur en a un autre: l’assassin lui distille ses confidences… Si le polar suisse se porte bien, Catherine May se distingue tout particulièrement par l’audace de rompre avec l’environnement local et l’actualité (ses flics travaillent sans analyse d’ADN ni téléphone mobile), et par un style habilement percutant, qui use de l’humour noir comme d’une protection.

Générations Décembre 2017

 

19 novembre 2017 : Catherine May est invitée sur Radio Chablais

3 novembre 2017 : Article dans Vigousse

Coup de coeur à la librairie Payot

 

Fin juillet 1982

À première vue, rien de précis. Juste un entrelacs de couleurs sombres, denses : vert bouteille, grenat, brun. Beaucoup de bleus aussi, dans des nuances foncées : saphir, nuit, marine, cobalt. Le tout rehaussé de touches vermeilles, vives et incandescentes.
Un immense cadre noir délimite le motif. Tout autour et dans les endroits qui ne sont pas encore peints, on voit les briques nues, encrassées par des décennies de pollution. Tant pis pour le relief, il faut bien s’en accommoder. En rusant, les assises se noient sans trop de peine dans les méandres du dessin.
Avec assurance, la main colorie une ample volute dans la partie basse de la fresque. Les bleus de nuances proches se juxtaposent en dégradé. Cela donne plus de relief.
On est à l’extérieur et pourtant, l’odeur de solvant est entêtante. le bras s’immobilise. le chuintement du propane s’interrompt. L’homme se redresse. Bonnet vissé sur la tête, cheveux gras et filasses.
Il secoue la bombe par réflexe. À l’intérieur, la bille se cogne contre les parois.
Pas mal, se félicite-t-il, admiratif.
Sa plus grande fresque à ce jour.
Il recule de quelques pas. L’éclairage est mauvais, c’est dommage. Ce sera tout autre chose de jour. Suspendue à un fil tendu en travers de la cour, une grande cloche se balance imperceptiblement. Au sol, le rond de lumière blême qu’elle diffuse tangue un peu. Pour apprécier son travail dans sa globalité, l’homme recule encore. Jusqu’à ce que la palissade branlante arrête sa course.
Là, la valse des lignes et des couleurs prend sens. Death, en lettres géantes.
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