Durant les années 1980, les Docks de la ville de Londres sont encore en friche, avant un remodèlement qui en fera une partie intégrante de la cité. Ces bâtiments abandonnés à leur sort sont le repaire idéal de tous ceux qui veulent rester cachés.
Lynn Armitage, inspecteure du district de Tower Hamlets, est amenée à y enquêter lorsque sont découverts des cadavres attachés dans un face- à-face horrifié. Les meurtres se succèdent, avec en marge des graffitis sombres. Quel est ce serial killer artiste ?
La folie, la douleur et la rage contenue de l’auteur des crimes emmènent le lecteur dans les méandres et les odeurs des Docks et de l’hôpital psychiatrique de Warley. Comment percer la psychologie d’un psychopathe au fur et à mesure que l’enquête laisse percevoir des bribes d’un passé douloureux où les tréfonds de l’âme humaine se confondent avec une toile aux reflets bleu sombre? Récemment arrivée à Londres, Lynn Armitage n’aura d’autre choix que de plonger dans ces questionnements pour y résoudre cette tortueuse enquête.
Revue des médias:
5 décembre 2017 : Magazine Générations
« Passe encore qu’il ait assassiné sa soeur, mais les autres? » La logique incongrue de cette remarque entre deux enquêteurs en dit long sur le stress qui sous-tend leur travail, tandis que les découvertes macabres s’accumulent et que le mystère s’épaissit. Car dans les anciens docks de Londres, à l’abandon, en cet été 1982, sévit un tueur aux méthodes sinistres. L’équipe de policiers a un atout : Lynn, une jeune inspectrice à l’odorat maladivement développé. Le lecteur en a un autre: l’assassin lui distille ses confidences… Si le polar suisse se porte bien, Catherine May se distingue tout particulièrement par l’audace de rompre avec l’environnement local et l’actualité (ses flics travaillent sans analyse d’ADN ni téléphone mobile), et par un style habilement percutant, qui use de l’humour noir comme d’une protection.
19 novembre 2017 : Catherine May est invitée sur Radio Chablais
3 novembre 2017 : Article dans Vigousse
Coup de coeur à la librairie Payot







